mardi 20 mai 2008

COMPTE RENDU EXCLUSIF DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL A TOKYO - deuxième partie


Voilà le compte-rendu que j'ai tenu de cette soirée (les DVDs des bandes vidéo de surveillance ayant été neutralisés par un produit chimique vaporisé par Carmen Sandiego, nous n'avons pu sauver que quelques images... floues, hélas...)


18 h :
Le Conservateur du Musée inspecte nerveusement les derniers préparatifs (près de la moitié de la foule des invités supposés est composée du personnel de BlogSpace Japan TV), on vérifie les caméras infrarouges et les détecteurs de mouvements. Tout semble en place. Le quartier est discrètement surveillé par des inspecteurs de police en civil.

19h :
Ouverture officielle des portes, les invités de marque passent les premiers (on reconnaît le groupe Tokio Hotel, le compositeur Riushy Sakamoto... Et moi-même, Makoto Wakamatsu, censé représenter le gouvernement de Sa Majesté Impériale).

20h :
Les (faux) invités déambulent dans les galeries, s'extasiant devant de (fausses) oeuvres-d'art tandis que les caméras de surveillance (reliées à notre PC Régie TV) zooment sur les visages à la recherche du moindre indice («Cette moustache est trop belle pour être vraie» , «Qui a invité celui-là ?», et autres «Tiens , je croyais qu'il était interdit de fumer dans les musées ...» fusent de toutes parts). C'est à ce moment-là que mon fidèle adjoint, Kobayashi Maru, décida de s'intéresser de plus près à une créature toute de rouge vêtue, portant de longs gants et un grand chapeau à large bord...

Sur les traces de Carmen Sandiego : Opération Canard Laqué (The Peking Duck Affair)




COMPTE RENDU EXCLUSIF DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL A TOKYO - première partie

Par Makoto Wakamatsu

C'est grâce à mes modestes contacts avec la direction du quotidien Asahi Shimbun que nous avons eu l'idée d'essayer de ' piéger ' Carmen Sandiego à son propre jeu...
Comment ?
En montant à Tokyo une fausse exposition consacrée à une collection d'art taoïste supposée inestimable, ou plutôt... en faisant croire que ladite exposition se déroulerait dans un endroit précis et à une date fixée...
Tanaka San, mon inestimable ami directeur du journal, s'enthousiasma à cette idée et décida de mobiliser les grands moyens pour donner le change : location et réservation d'une salle du Musée
Edo - Tokyo, mise en place d'un système de surveillance supposé inviolable, participation de figurants (à qui l'on fit croire qu'il s'agissait d'un tournage pour une émission culturelle locale), service d'ordre, jusqu'à un magnifique (faux) vernissage avec présence d'invités de prestige...
Bref, une souricière en or massif à 54k, comme on surnomma l'opération dans les bureaux de BlogScape TV...