dimanche 1 juin 2008

COMPTE RENDU EXCLUSIF DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL A TOKYO - troisième partie

Suite et fin du compte rendu de Makoto Watkamatsu :

«Le siège de l'ACME nous avait communiqué une fiche d'identité succincte de Carmen Sandiego, aussi ai-je immédiatement voulu avertir le Chef de la Sécurité d'enclencher l'opération ' Souricière '.
Hélas, à ce moment précis les alarmes incendies se déclenchèrent dans tout le Musée, provoquant une panique générale parmi nos invités.
Une curieuse fumée de couleur rose s'échappait des gaines de ventilation, plongeant les lieux dans une sorte de brouillard psychédélique...
En voulant m'approcher de la suspecte – dont je distinguais encore vaguement le chapeau écarlate au fond de la galerie, je me sentis envahi d'une torpeur soudaine...»


(suite du rapport de Makoto Wakamatsu – complété par le technicien du car de la régie Vidéo, garé derrière le Musée)

« Nous nous préparions à passer une nuit blanche, les yeux rivés sur nos écrans de contrôle des caméras vidéo disséminées dans tout le Musée.
Lorsque les premières volutes de fumée commencèrent à s'échapper de la grande salle d'exposition, nous comprîmes qu'il se passait quelque chose.
Impossible d'arriver à joindre quiconque à l'intérieur du bâtiment, seul un grésillement statique s'échappait de nos micros, haut-parleurs, téléphones cellulaires et même talkies-walkies."


(extrait du rapport de police)

"Je tiens à préciser que, malgré l'importance des moyens mis en place pour assurer le succès de l'opération, nous n'avions hélas pas songé à une intervention extérieure héliportée, ni à l'utlisation d'un gaz soporifique inconnu. Coupables lacunes et impardonnables oublis de notre part..."

Signé : le Haut Commissaire de la Police Impériale

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